LA FIN DE LA COLLECTE DES DONNÉES PERSONNELLES !

2 juin 2021

Le RGPD a coupé court au dictat de la collecte de données pour avancer vers un modèle résolument tourné vers l’humain en mettant fin à la collecte de données personnelles.

  1. La mode du big data et ses dérives
  2. Le RGPD et la hausse des dépôts de plaintes
  3. L’arrivée du RGPD dans les mairies
  4. Citykomi, la solution 100% anonyme
  5. Comment informer ses citoyens sans compromettre les règles du RGPD
  6. Et qu’en est-il de Facebook ?

1. LA MODE DU BIG DATA ET SES DÉRIVES.

Ces vingt dernières années, le modèle de réussite économique était rattaché au nombre de données consommateurs qu’une entreprise avait en sa possession. Avec l’avancée du web 2.0, ce modèle de Big Data avait pour but de servir les besoins marketing et commerciaux.

Dans cette optique, le citoyen n’avait pas d’autre choix que de céder ses informations personnelles pour accéder à un service. Impossible d’échapper à la création de compte.

Par donnée personnelle, il est entendu : civilité, nom, prénom, adresse postale, téléphone, email, date de naissance, classe sociale, géolocalisation, etc. Une mine d’informations qui couplée aux données d’usage (sites visités, achats effectués etc) permettait d’envoyer des publicités ciblées en fonction de l’âge, du genre, des centres d’intérêt. Mais également de refuser un crédit en raison d’une santé défaillante (particulièrement vrai aux Etats-Unis).

Abusif non ? Une méthode qui a fait son chemin sans limite avec une exploitation des données souvent faite à l’insu des personnes concernées.

Progressivement, la transformation digitale a aussi bouleversé le mode de communication des mairies envers leurs administrés.

2. LE RGPD ET LA HAUSSE DES DÉPÔTS DE PLAINTES.

L’entrée en application du RGPD a marqué un tournant dans la prise de conscience des enjeux de protection des données personnelles.

Selon un sondage IFOP initié par la CNIL en avril, 66% des Français se disent plus sensibles que ces dernières années à la protection de leurs données personnelles. Depuis un an, il n’est donc pas étonnant que cela ait généré une augmentation du dépôt de plaintes auprès de la CNIL (+32,5%).

3. L’ARRIVÉE DU RGPD AU SEIN DES MAIRIES

Les collectivités territoriales se sont retrouvées face à un nouveau challenge : protéger et gérer les données de leurs citoyens. Elles qui commençaient à intégrer les outils digitaux et notamment les réseaux sociaux. Cette réglementation implique que le choix des prestataires se fasse avec une pleine connaissance de l’utilisation des données des administrés.

C’est pourquoi la désignation d’un(e) délégué(e) à la protection des données (DPO) est devenue obligatoire pour les collectivités. Il ou elle a pour mission de tenir un registre des activités de traitement ou encore d’organiser la détection et la gestion des incidents de sécurité.

4. CITYKOMI, LA SOLUTION 100% ANONYME.

L’application Citykomi® permet à une collectivité territoriale d’informer ses administrés sans avoir à gérer de liste de diffusion. Le citoyen télécharge l’application puis choisit de s’abonner à sa ville et ses différents thèmes ou non : pas de collecte de données personnelles, pas de compte à créer.

L’analogie avec la radio est évidente, l’application CITYKOMI est comme une radio qui propose plusieurs stations auxquelles les utilisateurs choisissent ou non de s’abonner. Pour autant, l’auditeur d’une radio bénéficie de l’information diffusée sur une fréquence sans que l’on connaisse son identité.

C’est le même principe chez Citykomi®. C’est ce parti pris dans la non collecte des données et du libre arbitre de ses utilisateurs qui en fait un outil clé pour les mairies qui souhaitent informer efficacement ses citoyens en total conformité avec le RGPD.

5. COMMENT INFORMER SES CITOYENS SANS COLLECTE DE DONNÉES PERSONNELLES ?

L’exemple de diffusion d’informations de Saintry-sur-Seine à ses citoyens. La ville de Saintry-sur-Seine compte près de 6 000 habitants. Elle fait partie de ces villes qui, en raison de sa taille aurait pu être en difficulté suite au Règlement de la Protection des Données Personnelles.

Cependant, elle a décidé en février 2018 de souscrire à un abonnement Citykomi® pour informer ses citoyens sur les travaux, actualités, alertes infos directement sur leur smartphone. La ville a été auditée par des agents RGPD afin de faire un point sur la gestion des données de ses administrés.

La solution Citykomi® a été validée par l’organisme qui a félicité la ville pour son choix de prestataire.

Comment ça marche ?

  1. Le citoyen télécharge l’application Citykomi
  2. Il s’abonne au canal d’informations de sa commune sans créer de compte
  3. Il reçoit une notifications push dès que sa commune publie une actu locale

Une solution numérique qui laisse au citoyen son libre arbitre en lui permettant de s’abonner anonymement aux infos de sa commune. Le bénéfice ? La fin de la collecte des données personnelles ainsi que leur gestion et protection.

6. ET QU’EN EST-IL DE FACEBOOK ?

La réponse à cette question se trouve dans une décision rendue le 5 juin 2018 par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE). Dans cette affaire, des administrateurs d’une page Facebook (comme celle d’une collectivité territoriale) étaient en cause. Les pages « fan » permettent d’obtenir des statistiques d’audience à l’aide d’outils mis à disposition par Facebook, les « Facebook Insights ».

Ces statistiques sont élaborées par Facebook et permettent à l’administrateur de la page de mieux cibler sa communication. Une association s’est émue de cette pratique, ce qui a donné lieu à une saisine de la CJUE.

La principale question résidait dans le fait de savoir ce que recouvrait la notion de responsable de traitement. A savoir si l’administrateur d’une page Facebook peut être considéré comme responsable de traitement de données à caractère personnel.

La Cour de Justice de l’Union Européenne a expliqué que l’administrateur de la « Fan page » exerce une influence dans la détermination des finalités et des moyens du traitement. Ainsi, la Cour s’est prononcée en faveur de la reconnaissance d’une responsabilité conjointe de Facebook et de l’administrateur d’une page fan.

Notre société tend donc vers la fin de la collecte des données personnelles. Cette fin pourrait alors amener les entreprises à proposer une offre marketing et commerciale sans récolte de données personnelles.

Difficile d’imaginer un monde sans données personnelles ? N’hésitez pas à consulter notre article sur « Un monde sans données personnelles est-il possible ? ».